**Une nouvelle vie qui commence : ralentissement manifeste pour quelques temps !**
Blog en pause...pour cause d'études supérieures !
Ça y est, je pars en guerre, un long marathon de 9 mois, le temps d'une grossesse, pour une nouvelle naissance, un bel événement que j'espère depuis maintenant assez longtemps : le rêve d'être médecin. Cette Première Année est réputée, les concours très sélectifs (10%).
La semaine dernière, première de septembre, j'ai découvert Grenoble, ma ville étudiante, mon lieu de vie pour les dix prochaines années si tout se passe bien...
J'ai essayé de prendre mes marques, mais il faut avouer que c'a été difficile : arriver, seule, dans une ville inconnue, ce n'est pas évident, et la transition fut rude. Le plus dur, c'est bien la solitude. Mais je pense arriver à la maîtriser, à défaut de la supprimer.
Il y a tellement eu à faire cependant : j'ai appris à m'orienter dans la ville, découvert le centre, les rues, les libraires, les bouquinistes, les parcs, les trajets en tramway, la gare, la faculté de médecine, et la prepa que je prends en parallèle.
J'y suis allée petit à petit, doucement. J'ai tâté le terrain. Aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur : est ce que j'arriverai à me faire à cette ville ? Est ce que je parviendrai à assurer ce rythme de vie ? Suis je vraiment prête ?
Et je pense l'être.
Les jours se sont égrénés, lentement et furtivement pourtant, les soirées se sont s'étirées, puis tout s'est accéléré.
J'ai commencé à travailler un peu le matin depuis deux semaines, 2 ou 3h, un peu l'apres midi, par pure curiosité d'abord, puis je l'avoue par stress.
Jeudi, le top départ a été lancé pour plus de 1700 étudiants, et qu'une seule pensée va nous motiver : être le/la meilleur(e). C'est dur comme pensée, finalement. On n'y réfléchit pas forcément, ou si, les derniers jours où notre esprit n'est pas totalement engagé. On se prend à s'interroger, à prendre un peu de hauteur, à se dire...oui...mais...pourquoi tant de hargne ...?
On s'y met, doucement, puis en accélérant, et une nouvelle inertie, un autre rythme prend le pas...
On se dit...alors c'est bon, c'est le grand moment ?
Le départ d'une nouvelle vie ? Ça m'en a tout l'air... Une enfance qui se clôt, une page qui se tourne, tout un monde à reconstruire sur des bases que l'on espère solides.
Mais...il faut faire des sacrifices, comme dans toute chose, comme pour tout rêve en formation.
Alors je dis au revoir à ce blog, à la blogosphère, -car mes passages s'y feront rares le temps de ces 9 mois-, avec un petit pincement au cœur, pincement d'appréhension, pincement de peur. Mais une motivation de flammes. Et une envie de se dépasser pour enfin faire ses preuves.
A très bientôt.