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'Hérissoneries'
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31 août 2013

*Notre peau : une barrière très sensible...*

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Il a fait beau tout l'été et vous vous félicitez d'enfin avoir pris le temps de vous étendre pour colorer votre peau ? Mieux : votre bronzage est miel, vous le montrez fièrement autour de vous, et vous sentez bien plus dynamique maintenant que cette belle teinte rêvée s'étale le long de vos bras et vos jambes ? Une grosse consolation pour les mois à venir, presque même un moyen de tenir le début de l'hiver ? 

Mais...

Avez vous respecté les quelques règles élémentaires pour préserver cette peau qui nous préoccupe tous, mais hélas qu'esthétiquement ? Parce que, personnellement, j'aimerais vous faire le laïus bien tranquillement sans me sentir concernée...d'ailleurs ma peau est très "à risques", ayant des antécédents, des milliers de tâches de rousseurs et de grains de beauté...  mais l'envie était trop forte, le bonheur de sentir sa peu se chauffer, sentir tout son corps emmagasiner cette chaleur si revigorante, si délicieuse, onctueuse... Heureusement la crème solaire s'est frayée une place dans ce danger qui se fait mode, et elle fait partie des automatismes. 

Mais...

Que nous font réellement ces rayons que l'on bénit chaque année, chaque été ? Quel effet pour notre corps, quel risque au final ? Un risque encouru été COMME hiver...On nous dit souvent que c'est une formidable source de vitamine D - à tort ? Car les carences sont bien plus courantes que ce qu'on imagine : en effet, même si un peu de rayons UV est vitale, lorsque l'exposition au soleil devient régulière, la production de vitamine D s'amoindrit. Les ampoules de vitamine D sont disponibles en pharmacie, j'en prends le plus régulièrement possible..

Je vous mets un article de l’OMS, très enrichissant (NDB signifie mes petites remarques à moi (Notes de la Blogueuse) :

Les effets connus des UV sur la santé 

Quels sont les effets cutanés des UV ?

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C’est une idée fausse très répandue que de croire que seuls les gens à la peau claire doivent s'inquiéter de la surexposition au soleil. Les peaux plus sombres contiennent davantage de mélanine protectrice et l’incidence des cancers cutanés est plus faible dans les populations à la peau sombre. Néanmoins, il y a également des cancers cutanés dans ce groupe et malheureusement, ils sont souvent détectés à un stade plus avancé et donc plus dangereux. Le risque d’effets oculaires et immunitaires du rayonnement UV est indépendant du type de peau.

D’après les estimations de l’OMS, il y a chaque année dans le monde près de 12 à 15 millions de personnes rendues aveugles par des cataractes, et jusqu’à 20 % de ces dernières peuvent être provoquées ou accélérées par l’exposition solaire. En outre, tout porte à croire que l’intensité du rayonnement UV dans l'environnement pourrait supprimer l’immunité à médiation cellulaire et renforcer ainsi le risque de maladies infectieuses tout en limitant l’efficacité des vaccinations. Ces deux phénomènes ont des effets délétères sur la santé des groupes défavorisés et vulnérables, en particulier sur les enfants du monde en développement. De nombreux pays en développement sont situés à proximité de l’équateur et, de ce fait, les gens y sont exposés aux très hauts niveaux d’intensité du rayonnement UV rencontrés dans ces régions.

La vérité sur le bronzage

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Il n’existe rien de tel qu’un bronzage sain ! La peau produit un pigment foncé, la mélanine, pour se protéger des lésions dues au rayonnement UV. Cette coloration de la peau offre une certaine protection contre les coups de soleil : un bronzage foncé sur une peau blanche offre un indice de protection compris entre 2 et 4. Toutefois, il n’offre aucune protection contre des lésions à long terme comme celles pouvant aboutir à un cancer cutané. Le bronzage peut être souhaitable pour des raisons esthétiques, mais dans les faits, il n’est rien d’autre qu’un signe indiquant que la peau a été endommagée et qu’elle a essayé de se protéger.

Il y a deux types distincts de réactions : une coloration immédiate du pigment là où la mélanine déjà présente dans les cellules se met à foncer après exposition aux UVA. Ce bronzage immédiat commence à disparaître dans les quelques heures suivant la fin de l’exposition. Le bronzage à retardement se produit en à peu près trois jours, lorsque la nouvelle mélanine est produite et distribuée dans les cellules des couches superficielles de la peau. Celui-ci peut persister plusieurs semaines. 

Coup de soleil

Des intensités de rayonnement UV élevées tuent la plupart des cellules de la couche superficielle de la peau et celles qui ne sont pas tuées sont endommagées. Dans sa forme la plus bénigne, le coup de soleil consiste en un rougissement de la peau appelé érythème. Celui-ci survient peu après l’exposition aux UV et atteint son maximum d’intensité dans les 8 à 24 heures qui suivent. Il disparaît en quelques jours. Toutefois, un fort coup de soleil peut provoquer l’apparition de cloques ou faire "peler" la peau, ce qui n’est pas seulement douloureux, mais laisse aussi la nouvelle peau très blanche située dessous sans protection et encore plus sensible aux UV. 

Photosensibilité

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Un faible pourcentage de la population présente une affection cutanée qui les rend particulièrement sensibles aux UV solaires. Une faible exposition au rayonnement UV suffit à déclencher une réaction allergique se traduisant par une éruption cutanée ou un coup de soleil grave. La photosensibilité est souvent associée à certains médicaments, notamment à certains anti-inflammatoires non stéroïdiens, antalgiques, tranquillisants, antidiabétiques oraux, antibiotiques et antidépresseurs. Si l’on prend un médicament régulièrement, consulter la notice d’emballage du produit ou consulter un dispensateur de soins pour savoir s’il risque de provoquer des réactions de photosensibilité. Certains aliments et produits cosmétiques comme les parfums ou les savons* peuvent également contenir des ingrédients susceptibles de provoquer ou d’aggraver une réaction de photosensibilité.

*il est d'ailleurs fortement conseillé médicalement d'utiliser des "savons" SANS savon...(NDB)

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L’exposition solaire favorise le vieillissement de la peau par une combinaison de plusieurs facteurs. Les UVB stimulent la prolifération cellulaire au niveau de la couche superficielle de la peau. De plus en plus de cellules étant produites, l’épiderme s’épaissit. Les UVA qui pénètrent dans les couches profondes de la peau cassent le tissu conjonctif : la peau perd progressivement de son élasticité. Les rides, les affaissements et poches sont le résultat habituel de cette perte d’élasticité. La surproduction de mélanine localisée, se traduisant par l’apparition de taches foncées ou lentigo sénile, est un phénomène souvent observé chez les personnes âgées. En outre, les rayons du soleil dessèchent la peau, la rendant rugueuse et parcheminée. 

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Cancers cutanés non mélanocytaires

Contrairement au mélanome malin, les autres cancers cutanés ne sont habituellement pas mortels, mais leur traitement chirurgical peut être douloureux et laisser des cicatrices. Ces cancers sont plus fréquents sur les parties de l’organisme communément exposées au soleil telles que les oreilles, le visage, la nuque et les avant bras. Le fait qu’on les retrouve plus fréquemment chez les gens qui travaillent en plein air que chez les autres laisse à penser que l’exposition répétée (effet cumulé) au rayonnement UV joue un rôle important dans leur développement.

Les épithéliomas cutanés basocellulaires constituent le type de cancer cutané le plus courant. Leur incidence a augmenté de façon spectaculaire au cours des deux dernières décennies et continue à progresser. Ils se présentent habituellement sous la forme d’une petite bosse ou zone écailleuse rouge, mais aucun précurseur précis n'a pu être identifié. Ils se développent lentement, se disséminent rarement à d’autres parties de l’organisme (métastases) et peuvent être éliminés par exérèse chirurgicale.

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Les épithéliomas malpighiens spinocellulaires de la peau constituent la deuxième forme la plus commune de cancer cutané. Ils se présentent sous la forme d’une tache écailleuse rouge épaissie, sur des endroits de l’organisme très souvent exposés aux UV. Comme ils se métastasent parfois, ils sont plus dangereux que les épithéliomas basocellulaires. Toutefois, ils ont également tendance à se développer lentement et peuvent habituellement être éliminés par exérèse chirurgicale avant de devenir dangereux. 

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Mélanomes malins

Le mélanome malin est le cancer cutané le plus rare mais le plus dangereux. C’est l’un des cancers les plus fréquents chez les 20 à 35 ans, surtout en Australie et en Nouvelle-Zélande. Toutes les formes de cancer cutané ont augmenté en nombre au cours des vingt dernières années, mais la progression la plus rapide au monde est celle du mélanome malin.

Le mélanome malin peut se présenter sous la forme d’un nouveau grain de beauté ou d’une modification de la couleur, de la forme, des dimensions ou de la texture d’une tache de rousseur ou d'un grain de beauté existant. Le mélanome a tendance à avoir des contours irréguliers et à être polychrome. Le fait qu’il démange est un autre symptôme courant, mais que l’on retrouve avec des naevus normaux. S’il est reconnu et traité à temps, les chances de survie sont bonnes. S’il n’est pas traité, la tumeur peut se développer rapidement et les cellules cancéreuses diffuser dans d’autres régions de l’organisme.

Les causes du mélanome malin ne sont pas complètement explicitées. L’exposition au cours de l’enfance semble être plus importante que l’exposition ultérieure au cours de la vie. Le développement de la tumeur peut être lié à une exposition occasionnelle à de courtes périodes de soleil intense, par exemple lors des fins de semaine ou pendant les vacances. La plus forte incidence du mélanome malin rencontrée chez les sujets travaillant à l’intérieur, par comparaison avec ceux travaillant en plein air, va dans le sens de cette explication.

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Etre attentif aux premiers symptômes du mélanome malin

Si un grain de beauté, une tache de rousseur ou une autre tache vous préoccupe, allez voir un dermatologue ! Il se peut très bien qu’il ne s’agisse pas d’un mélanome. Mais si c’en est un, il est essentiel de le diagnostiquer et de le traiter rapidement. Vérifiez régulièrement que vous n'avez pas un grain de beauté qui se développe, change de forme ou de couleur, s’enflamme ou démange, coule ou saigne*

* Pas facile quand on a une peau parsemée de tâches de rousseur et de grains de beauté...une seule solution : les consultations régulières chez le dermatologue, notre meilleur allié !! (NDB)

 

Et voici l’article de «J’aime ma peau.net», qui m’a envoyé un message sensibilisateur (même si l'été et ses grosses chaleurs semblent passés, c'est très important !) via mon blog, me proposant de mettre un badge sur mon site (vous le trouverez dans la colonne de gauche), action qu’ils valorisent en reversant 2€ à l’Association «Vaincre le Mélanome» :

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Tout le monde connait les bienfaits du soleil : il vous donne le moral et stimule la production de vitamine D. Mais attention, ETE COMME HIVER, le soleil reste un faux ami. En effet, il est dangereux pour votre peau. Hormis l’accélération du vieillissement de la peau, des expositions répétées et excessives au soleil, notamment chez les plus jeunes, peuvent provoquer des cancers de la peau tels que les carcinomes souvent sans gravité et les mélanomes qui sont les cancers les plus redoutables.

Chaque année, en France, on comptabilise près de 90.000 cancers de la peau dont près de 10.000 cas de mélanomes provoquant malheureusement 1.700 décès, ce qui équivaut à un décès toutes les 5 heures… De par le monde, d’après un rapport de l’OMS daté de 2002, ce sont entre 2 et 3 millions de cancers de la peau et 130.000 cas de mélanomes qui surviennent chaque année, le tout pour une estimation de 66.000 décès.

Mieux vaut prévenir, que guérir !

Les études d’opinion récentes le démontrent : les gestes de prévention sont pour la plupart connus mais demeurent flous à cause de certaines idées reçues et ne sont pas toujours appliqués car ils peuvent paraître contraignants. De plus, les risques des rayonnements UV se banalisent devant notamment les publicités qui incitent à avoir une peau bronzée. En à peine trente ans le nombre de cancers de la peau a triplé en France, désormais le risque d’en développer est de 1%.

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Voici les 10 gestes simples pour réduire les risques de cancers de la peau dus aux UV  :

Evitez de vous exposer entre 11h et 16h : à midi le soleil est au plus haut dans le ciel et les UV sont au maximum

Cherchez de l’ombre : sous un arbre ou un parasol même si les UV ne sont pas bloqués totalement

Consultez l’indice UV du jour : en fonction vous pouvez modifier vos activités à l’extérieur et choisir une crème solaire plus adaptée

Portez des vêtements de protection : toujours un t-shirt aux heures cruciales et même en nageant, il existe aussi des vêtements anti-UV.

Portez des lunettes de soleil anti-UV de préférence avec panneaux latéraux : les rayons UV peuvent aussi abimer vos yeux.

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Portez une casquette ou un chapeau : le but étant de protéger votre cuir chevelu, votre visage, votre cou et votre nuque. 

 Appliquez de la crème solaire à indice 30 au minimum* : à renouveler toutes les deux heures en quantité sur tout le corps et choisir une crème résistante à l’eau.

* je dirais même ECRAN TOTAL 50 MINIMUM, très important !!! (NDB)

Evitez les séances de cabines UV : en effet avant l’âge de trente ans le risque de mélanome augmente de 75% !

Pensez à la réverbération du sol :les UV ne viennent pas que du ciel, l’eau réverbère 10% des rayons UV, 15% pour le sable, 25% pour l’écume de mer et jusqu’à 80% pour la neige. 

Doublez votre vigilance pour les bébés et les jeunes enfants : toujours à l’ombre leur peau est plus sensible !

Par ailleurs, nous ne pouvons que vous conseiller d’effectuer régulièrement des auto examens en scrutant l’ensemble de votre corps pour voir si un grain de beauté ne s’est pas modifié ou si un nouveau est apparu. De plus, rendez-vous au moins une fois par an chez votre dermatologue pour réaliser des dépistages, c’est le seul professionnel qui pourra vous dire si vos lésions cutanées sont bénignes ou malignes.


Avec toutes ces infos, nous voilà parés !! Notre peau est si précieuse, si forte mais si fragile... les qualités incroyables qu'elle possède sont à protéger comme un trésor... Alors le soleil OUI !!!...mais avec moult précautions ;)

Et pour finir, un petit article de Futura Science (une mine d'infos !) sur la peau :

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Fonction de la peau

La peau est un organe qui a pour fonction d’envelopper l’ensemble du corps afin de le protéger.

Une flore cutanée vit naturellement à la surface de la peau et protège celle-ci des microorganismes pathogènes. La flore est différente en fonction des zones du corps (aisselle, main, cuir chevelu).

La protection est aussi assurée par l’enveloppe imperméable et le mécanisme de cicatrisation qui évite l’entrée de microorganismes dans l’organisme.

La peau représente également une barrière protectrice contre les rayons nocifs du soleil. Ceux-ci activent les mélanocytes qui sont responsables du bronzage. La vitamine D est produite par la peau grâce aux rayons du soleil.

La peau régule la température corporelle, grâce au phénomène de sudation qui permet d’évacuer la chaleur. À l’inverse, les poils, implantés dans la peau, assurent la conservation de la chaleur.

De plus, la peau accueille des structures nerveuses qui permettent la perception de la pression (toucher), de la température et de la douleur.

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Structure de la peau

La surface de la peau atteint 2 mètres carrés et 5 kilogrammes, mais varie en fonction de la taille et du poids des individus. La peau est vascularisée et innervée. Elle contient également des poils dans des follicules pileux, des glandes sébacées qui lubrifient le poil et la peau, et des pores permettant l’évacuation de la sueur.

La peau est composée de trois couches superposées, qui sont de l’extérieur vers l’intérieur :

  • l’épiderme est un épithélium mince (moins de 1 millimètre) composé de cellules mortes kératinisées qui se desquament. Il n’est pas irrigué directement par des vaisseaux sanguins, mais par diffusion du derme. Il contient de nombreuses terminaisons nerveuses ;
  • le derme est du tissu conjonctif épais composé de protéines (collagène, fibronectine et élastine) et de cellules (fibroblasteslymphocytes…) baignant dans un gel (composé de glycosaminoglycanes) qui assure l’hydratation de la peau. Il joue un rôle dans la cicatrisation, la thermorégulation et dans la sudation ;
  • l’hypoderme, un tissu conjonctif richement vascularisé qui peut contenir plus ou moins de tissus adipeux. Il est situé entre les couches supérieures de la peau et les zones mobiles (muscles, tendons…). En fonction de la zone du corps, l’épaisseur de l’hypoderme varie. Plus la zone est soumise à des chocs, plus il est épais (talon, fesses).

Une barrière d'une grande efficacité, d'une grande douceur, d'une grande complexité, d'une grande richesse...

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